10/04/23 Conférence à Ecublens 🇨🇭

10/04/23 Conférence à Ecublens 🇨🇭

👋🇨🇭 [Save the date] Le 10 mai à 19h à Ecublens

Le CCS Groupe Lémanique organise une soirée caritative au profit de The SeaCleaners Swiss. 

Je serai présent lors d’une conférence sur les océans pour vous présenter les avancées de The SeaCleaners 🌏

– Nos opérations de dépollution avec le Mobula 8 fraichement mis à l’eau en 🇮🇩 Indonésie.

– Le Manta et l’appel à chantier de construction. 👷‍♂️

– Nos actions de ramassages de déchets 🧤menées par les bénévoles.

– Notre programme de sensibilisation 👩‍🏫 au près des scolaires.

Et enfin, une discussion avec vous, accompagnée d’un apéritif et cocktail dinatoire.

Programme présenté par le CCS : Sous la forme d’une conférence, ce temps permettra d’évoquer le parcours sportif d’Yvan avec des temps forts et des moments plus compliqués, mais également celui de l’entrepreneur, de l’écologiste avec le projet Manta porté par l’association The SeaCleaners qu’il a créé et qui lutte contre la pollution plastique dans les océans.
Bref un moment précieux pour les personnes présentes qui prendront une grande bouffée d’optimisme iodée et apprécieront les expériences de ce marin d’exception.
Dans cette conférence, Yvan Bourgnon, homme de records et de défis hors-normes, revient sur son parcours de marin et de skipper exceptionnel à travers à la fois son tour du monde réalisé sans GPS, en solitaire et sur un catamaran non-habitable, soit plus de 220 jours de mers et 55 000 Km, et à la fois son passage du nord-ouest, reliant l’Alaska au Groenland, à travers les glaces de l’Arctique et ses tempêtes redoutables.
Aujourd’hui cette passion de la mer et des océans, l’emmène à vous présenter le projet Manta, porté par l’association The SeaCleaners dont il est Président-Fondateur.
Véritable défi technologique et innovant, ce bateau unique au monde sera capable de collecter, trier et stocker en mer une grande quantité de macro-déchets plastiques flottants, avant qu’ils ne se dégradent et ne soient absorbés par la faune marine ou qu’ils ne sombrent au fond de l’océan, polluant durablement l’environnement.
Parce qu’il est temps d’agir contre ce fléau planétaire, rejoignez ou faites un don à The SeaCleaners !
Le Mobula 8 se jette à l’eau à Bali !

Le Mobula 8 se jette à l’eau à Bali !

C’est avec une certaine émotion que nous pouvons vous annoncer que le Mobula 8 entre en fonction en Indonésie pour mener ses premières opérations de collecte de déchets dans la baie de Benoa à Bali.

Des mois de conception et fabrication en France, des mois sur le terrain là-bas à Denpasar et sur des iles alentours pour identifier les périmètres de nos actions à terre comme sur l’eau.

J’éprouve une infinie reconnaissance envers toutes les personnes de The SeaCleaners, nos bénévoles ainsi que de nos partenaires techniques, institutionnels et nos mécènes, vous avez tous oeuvré à ce que ce jour puisse se concrétiser. Grace à vous, votre énergie et toutes les barrières que vous avez su lever, nous entrons dans une nouvelle dimension d’action de notre association.

 

Les petits gestes, ça n’existe pas !

Les petits gestes, ça n’existe pas !

« Les plastiques à usage unique sont reconnus aujourd’hui comme l’une des menaces environnementales les plus pressantes au monde. Mais les avancées au niveau mondial pour juguler ce fléau sont beaucoup trop lentes. Alors ? On baisse les bras ?

Certainement pas…

En réalité, le combat ne fait que commencer et c’est maintenant que nous devons, plus que jamais, être inventifs et en première ligne.

Face à l’ampleur du phénomène de la pollution plastique qui, loin de faiblir, ne fait que s’intensifier, nous refusons de baisser les bras et de nous résigner. Céder à l’immobilisme, affirmer que tout ce qu’on peut tenter pour endiguer ce flux ininterrompu de déchets est dérisoire, c’est faire le lit de l’éco-anxiété.

Nous refusons de céder au fatalisme. »

Retrouvez ma tribune sur le site de The SeaCleaners.

 

O-hÉ Film Festival en Guadeloupe.

O-hÉ Film Festival en Guadeloupe.

🇬🇵 C’était du 20 au 27 novembre, au Cinestar Guadeloupe dans le cadre du O-hÉ Film Festival.

Un très beau moment d’échange et de sensibilisation avec plus de 500 enfants de l’île autour du sujet des Océans, de la pollution plastique et de la nécessité d’en préserver l’écosystème pour leur avenir.

Pendant plus d’une heure, à chaque projection, les questions ont fusé et je suis impressionné par l’écoute et l’intérêt qu’ont déjà tous ces enfants. Car habitants sur une île, ils en sont témoins et concernés par les conséquences.

🙏🏼 Merci à Christelle Galou pour l’organisation de cette rencontre, au personnel enseignant et à la DRAAC Guadeloupe d’avoir répondu présent et de porter ce sujet auprès des scolaires.

Lire le compte rendu de la DRAAC 

Vous êtes enseignants et vous souhaitez aborder la question de la pollution plastique des océans avec vos élèves ?
The Seacleaners à préparé un court-métrage et un dossier pédagogique à votre destination. Vous pouvez en faire la demande ici 

#Sensibilisation #Education #BeatPlasticPollution

Temps de vol.

Temps de vol.

Le front collé au hublot à quelques milliers de mètres d’altitude, une percée dans la couche nuageuse, sa couleur apparait. Un bleu profond, le bleu de l’océan Atlantique.

La flotte de la route du rhum est là, quelque part en dessous, dans un réflexe enfantin, je scrute, je perçois l’onde des trains de vague, mais vais-je en apercevoir ?

Charles Caudrelier a traversé l’Atlantique et remporte la Route du Rhum en 6 jours, 19 heures, 47 minutes et 25 secondes suivi de François Gabart et Thomas Coville quelques heures après. Tous trois battent le record de Francis Joyon établi 4 ans plus tôt mais c’est le nom de Charles et de Gitana qui resteront en haut des tablettes. Francis est arrivé 4 ème presque dans le même temps que lors de sa précédente victoire avec son Idec « vieux » de 16 ans.
 À 66 ans, quelle force de mener encore ce type d’engin.

Dans ce tube volant en direction de la Guadeloupe, nous sommes bien trop haut pour espérer distinguer des voiles, mais c’est amusant et ça fait passer le temps.

J’imagine… Des images, des sensations remontent dans mon esprit. La vitesse, le cinglement des embruns qui vous cueillent dès que vous passez la tête dehors, les parfaits moments de communion avec la machine et les autres plus difficiles ou rien ne va plus, une avarie, une casse… Ne plus penser, réparer, repartir, finir, se ramener soit, ramener le bateau, c’est à terre que le tri des souvenirs, bons ou moins bons, s’opérera.

J’ai un grand respect pour ces marins, hommes, femmes, du premier au dernier et de ceux qui y retournent juste pour le plaisir comme Philippe Poupon sur son Flo’, Catherine Chabaud et le Cigare Rouge, Halvard Mabire, Marc Guillemot ou encore Wilfrid Clerton sur Kritter VIII.


Dans quelques heures, je serais arrivé à destination pour aller à la rencontre de plus de 400 enfants guadeloupéens, leur parler de l’importance de prendre soin de la mer, de son écosystème naturel et j’imagine : si nous pouvions traverser les océans tout en les protégeant, les préservant ? 
Un navire à voile, foilant sur les flots, traversant cette immensité le temps de quelques jours. Transportant des centaines de passagers de l’autre coté à 30, 40 knts de moyenne, sans aucune émission de CO2, ce serait magnifique. Dans quelques décennies peut-être…



Hélas, le corréla de cette vitesse est la faune marine et le danger que cela fait peser sur elle. Récemment un biologiste marin me disait qu’au-delà de 20/25 knts, les grands mammifères marins ne sont plus en capacité de localiser un navire qui arriverait sur eux pour s’échapper, sonder. Pudiquement on dit « rencontre avec un Ofni » pour ne pas dégrader l’image de la voile ou l’image du sponsor. 
Quelques voix se sont élevées dans le milieu de la course au large pour ne plus cacher cette réalité et pointer cette recherche de vitesse.

Je reste intimement convaincu que l’adjonction des foils pour la flotte des Imoca est une erreur au regard du couperet que ces lames représentent pour la faune marine et de part l’inflation des budgets qu’ils provoquent. 1 million d’Euros pour une à deux paires de foils, un Imoca neuf s’estime à 8,5 millions d’euros ; Le double d’il y a 8 ans…



Accepter de ralentir, l’objectif d’une course reste de couper la ligne avant le deuxième, 20knts, 35knts ? Est-ce que pour autant l’aura des marins en brillerait moins s’ils leur fallaient 3/4 jours de plus pour cette distance.

Est-ce que les spectateurs sont réellement sensibles à cette surenchère technologique, est-ce que le spectacle en est décuplé, est-ce que ce surplus de budgets ne seraient pas mieux employés au développement de nouveaux matériaux pour les coques, les voiles, le recyclage, etc. ?


La course au large est dans une période faste, rarement autant d’entreprises ont voulu adosser leur image à celle d’un sport propre. La course au large attire par ses valeurs réelles d’engagement et de solidarité qu’elle représente et aussi l’imaginaire « propre » qu’elle renvoie. Jamais autant de bateaux neufs n’ont été construits pour un cycle de course. Rarement les équipes de pointe ont disposé d’autant de budget pour leur projet. Mais cette quête de performance absolue, à de rares exceptions près, ne pousse qu’au toujours plus.

Peut-on faire plus avec mieux ? Je le crois ! 

Sur cette route du Rhum, des skippers se sont engagés avec des projets innovants et performants. Exemple :

En Ocean Fifty, vous avez Quentin Vlaminck en tête de sa catégorie sur Arkema, dont le trimaran fabriqué chez Lalou Multi utilise une résine recyclable pour une partie des pièces le composant.


En Class 40, vous avez Keni Piperol sur Captain Alternance dont le monocoque, fabriqué encore une fois chez Lalou Multi, est annoncé quasi 100% recyclable pour la coque. Il a occupé un temps la tête de sa catégorie au combien relevée et vient de repartir en course.

En Rhum Multi, vous avez Roland Jourdain sur We Explore, son catamaran est fabriqué à plus de 50% en fibre de lin au chantier Outremer et dans les moules d’un bateau de croisière. Ça pourrait être une avancée importante pour le secteur de la plaisance. Bilou est actuellement deuxième de sa catégorie et face à de très sérieux concurrents sur le même type de bateaux.

Malheureusement, je n’ai pas repéré d’avancée très notable en Imoca ou en Ultim (Ou alors les projets ne sont pas assez mis en avant). Pourtant ce sont les deux catégories les plus populaires, celles ou la portée médiatique pourrait entrainer le plus rapidement l’ensemble de la voile dans une direction plus vertueuse.


Il est temps pour la course au large que l’ensemble des Classes, par les règles de jauge, obligent à plus de sobriété dans les bateaux. Cela pourrait être :


• Imposer une part en % de masse totale des résines recyclables et des fibres d’origine naturelle pour la construction de bateaux neufs et/ou en cas d’évolution. Ne réserver le carbone qu’aux parties structurelles. 


• Faire des classements différenciés, nez rond/nez pointu, foils/dérives pour remettre en avant les projets les plus économiques.


• Rendre les mâts flottants et équipés d’un traceur GPS pour qu’ils puissent être suivis, récupérés et réparés par les équipes. Ce serait par la même occasion, une opportunité de pouvoir ré-assurer les gréements.


Et à l’instar du bateau Mérida de Adrien Hardy, qui avec son équipe à récupéré et remis à l’endroit le trimaran de Thibaut Vauchel-Camus puis l’a ramené à terre. On pourrait imaginer que les organisateurs, voir les classes, mutualisent des bateaux et des équipes entre les teams pour réaliser ce type d’opération.

Même s’il faut rester conscient que l’impact environnemental 0 restera impossible sur l’ensemble d’un projet, beaucoup de navigateurs et navigatrices se mobilisent. Je pense notamment à Arthur Le Vaillant, Stan Thuret qui, à travers l’association « La Vague », tirent la course au large vers un impact le plus faible possible. C’est le futur de la voile, faire plus avec mieux.

The SeaCleaners au #ZEvent ! VOUS L’AVEZ FAIT !

The SeaCleaners au #ZEvent ! VOUS L’AVEZ FAIT !

The SeaCleaners est sélectioné parmi les cinq associations bénéficiaires du Zevent !

J’en suis très impressionné et très heureux, nous partions petit Poucet et votre mobilisation a payé !

Cela montre l’attachement que vous nous portez et votre forte capacité de mobilisation auprès de vos familles, amis, collègues.

C’est aussi grace à la mobilisation en interne de nos équipes, de nos bénévoles et de nos partenaires et mécènes qui ont joué le jeux. 👏👏👏

Cela montre que nous sommes sur la bonne voie et que nos actions et développements pour lutter contre la pollution plastique intéressent et motivent au-delà de notre seule communauté.

Un immense MERCI à vous tous !