[VIDÉO] Jour-15: Et vous, votre week-end ?

Gilles et Yvan reviennent sur leurs péripéties d’une nuit haute en intensité !

Samedi dernier au soleil couchant, patatra, le gennack est retombé à moitié dans l’eau !

Gilles a été renvoyé au sommet du mât illico presto, pas de temps à perdre. Oui, mais 4 fois de suite, il fallait faire quelque chose de solide. 3 heures de perdues à faire le singe bringuebalé à 24 mètres de haut et finir de nuit. Nos deux skippers étaient bien rincés après ça mais heureux de leur réparation. Le gennack va être la voile primordiale dans les dernières heures de cette Transat Jacques Vabre!
Voile qui fait défaut sur Défi Voile Solidaire en Peloton depuis que Thibault Vauchel en a avoué l’avarie.
Gilles et Yvan misent sur leur positionnement plus Ouest pour avoir un meilleur angle de vent et débouler sur la Martinique avant eux !
Préparez les Ti-Punch !
Classement à 18h00
📌 6ème
⛵️💨 8,3 noeuds
↔️ 381 milles
🏁 529 milles

[Photo] Jour-15 : Ça fuse sur Groupe GCA – 1001 Sourires !

Les petits soucis de la veille mis de coté, Gilles et Yvan ont enclenché le turbo cette nuit (le chiffre en haut à droite de l’écran, indique la vitesse instantanée) 😜.
Leur position plus à l’Ouest, dans un vent plus soutenu leur autorise d’allonger la foulée ! Résultat : 160 milles de repris sur les leaders en 24h et surtout Les P’tits Doudous et Défi Voile Solidaire en Peloton en ligne de mire. 🎯
Et continuer de surveiller Arkéma de Lalou Roucayrol et Quentin Vlamynck, qui reviennent fort eux aussi. 👀
Suspens jusqu’au bout pour l’arrivée en Martinique 🤞
Classement à 8h00
📌 6ème
⛵️💨 17,1 noeuds
↔️ 297 milles
🏁 668 milles

 

 

 

[VIDÉO] Jour-14: Ça remonte ! et ça fait du bien au moral.

Depuis leur dernière ascension dans le mât, Gilles et Yvan ont déjà rattrapé le retard (60 milles nautiques) qu’ils avaient consacré aux temps de réparation.
Pour aujourd’hui, fini les séances d’empannage dans l’entonnoir Brésilien. Affairés aux réglages et à la météo, nos deux skippers bricoleurs font glisser Groupe GCA – 1001 Sourires à 17,8 noeuds le long de la zone interdite parant l’estuaire du fleuve Amazone.
À l’approche du Pot-au-noir « de l’ouest », la tête de flotte des OCEAn FIFTY commence à ralentir. À moins de 1 000 milles de l’arrivée en Martinique, c’est une occasion à saisir ! 👊
📌 6ème
⛵️💨 17,8 noeuds
↔️ 403 milles
🏁 956 milles

[Photo] Jour-14 : rebelote… avec la drisse de gennacker.

Décidément, ce n’est pas une croisière cette transat Jacques Vabre 1f62c.png

Hier soir la réparation effectuée en tête de mât a de nouveau cédé… Gilles et Yvan, se sont appliqués à refaire une fixation de gennacker bien plus solide cette fois. L’ OCEAN FIFTY Groupe GCA – 1001 Sourires est à nouveau en ordre de marche avec une vitesse plus conforme à ce beau trimaran.

Plus de nouvelles à venir… après un repos bien mérité pour nos deux skippers.

 

 

 

[Mot du Bord] Jour-13 : nouveau mail de Yvan depuis Groupe GCA – 1001 Sourires !

Ce jour où tout devait être synonyme de glisse et plaisirs s’est transformé en challenges successifs à relever.
 
💬 «En plein surf alors que je barrais, le laching qui tient le hook du gennaker s’est rompu en tête de mât et la voile est tombée en 1 seconde. Heureusement, j’ai pu abattre violemment afin que la voile ne tombe que partiellement dans l’eau et le reste sur les filets du bateau. Ce réflexe nous a permis de sauver la voile au prix d’un gros effort physique à deux pendant 30mn. 

On a attendu le lever du jour pour plus de visibilité et travailler en sécurité, Gilles m’a vraiment impressionné en montant en haut du mât avec 20 noeuds de vent et la grand-voile en place. 

C’est certainement la chose la plus dangereuse qu’un coureur puisse réaliser, tu risques la grosse blessure (et plus) à chaque fois !! Je me souviens de Thomas Coville qui était redescendu à moitié inconscient du mât de Primagaz en plein record après avoir heurté violemment l’espar à 25 mètres de haut !!

Je ne peux que féliciter Gilles après 1h d’efforts intenses pour avoir refait tout un laching à 24m de haut !! 

100 milles de perdu mais un bateau de nouveau à plein potentiel. 

Alors que nous n’avions pratiquement pas dormi depuis 24h sur le bord tout schuss menant à Fernando, un peu de repos aurait été le bienvenu. Et là, l’électronique à déclaré forfait… 

Gilles a de nouveau passé 5h à réparer la pile à combustibles et le pilote automatique pendant que je continuais de barrer pour perdre le moins de milles dans une mer très courte. 

J’ai rarement pris autant de tonnes d’eau de mer en 24h dans la trogne. Les OCEAN FIFTY doivent être les seuls bateaux de la flotte ou l’on barre 70/80% du temps et avec aussi peu de protection. Hier c’était du jamais vu, ça rentre par les narines ça ressort par la bouche, ça rentre par une manche ça ressort par les pieds. J’ai tout essayé combinaisons étanches avec latex ou Néoprène, rien ne résiste à la puissance des geysers quand le trimaran surf à plus de 30 noeuds. 

Heureusement il fait chaud et je n’ai qu’une envie c’est de sortir le maillot de bain que j’ai oublié d ailleurs… 

 Je vous épargne les petits soucis cu(l)tanés rongé par le sel. Je lance le défi à un fabricant de vêtements de trouver une solution vraiment étanche pour mes petites fesses en souffrance !! Pour les yeux, masques, lunettes, casques à visière là aussi, rien n’y fait. Sans protection, on voit beaucoup mieux mais au bout de 12h tu es transformé en gremlins, les yeux gorgés de sel. Là-aussi, il y a des choses à inventer !! On peut comprendre la tendance à « casquetter » tous les bateaux avec les vitesses moyennes atteintes.

Sinon, le moral est excellent et on ne lâche rien, il y a encore du jeu possible, avec Gilles on va se donner à 1000% et plus, jusqu’à la ligne d’arrivée !!« 

Yvan