La teneur du rapport du GIEC dévoilé hier est on ne peut plus alarmiste «Il est presque trop tard». On ne pourra pas revenir en arrière pour certains changements climatiques, notamment ceux concernants les océans !

« Certains des changements déjà amorcés, comme l’élévation continue du niveau de la mer ou l’acidification des couches profondes de l’océan sont irréversibles sur des centaines, voire des milliers d’années » (SIC)

Valérie Masson-Delmotte – Climatologue coprésidente du groupe de travail 1 du GIEC

Ces changements sont constatés, décrits et actés ! Une catastrophe quand on sait que l’océan est le véritable poumon de la planète et qu’il joue un rôle majeur dans la régulation du climat en faisant office de puits de carbone.

Ce ne sera pas sans conséquences sur la vie marine (90 % des espèces marines pourraient disparaitre d’ici 2100) ainsi que pour les populations à terre dont l’habitat et les cultures seront très fortement et brutalement impactés par les inondations, sécheresses, incendies en fonction de leur positionnement sur le globe.

Il est encore possible de limiter les dégâts pour certains de ces changements : température globale de surface, fréquence des événements climatiques extrêmes, ampleur de la montée des océans et de la pollution aux plastiques (mise en exergue dans son rapport de 2019).

Cet article de Ouest-France en résume les principaux points et les possibilités de manoeuvres.
https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/ce-que-contient-le-nouveau-rapport-du-giec-sur-le-climat-7e777caa-f81b-11eb-bc54-143726bab064

Décarboner nos modes de production, d’énergies et de déplacements. Le méthane également, très présent dans l’agriculture et surtout l’élevage. Le méthane a un effet de serre 28 fois plus impactant que le CO2 et tiens… des chercheurs de l’Université de Californie à Davis, ont relevé qu’en alimentant le bétail avec une toute petite portion d’algues ajoutées à leur ration quotidienne, leurs émanations de méthane étaient divisées par 50 %. Encore une fois, l’océan est une des ressources nécessaires à la transformation des modes de production, encore faut-il que les mesures de protection lui soient dirigées en priorité.

Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme depuis plus de 40 ans, espérons que ce rapport 2021 soit le coup de semonce qui alerte enfin l’ensemble des dirigeants de la planète… Reste aux gouvernements à prendre leurs responsabilités lors de la COP26, car eux seuls ont les clés pour prendre/imposer/enclencher le changement des comportements à grande échelle pour les industriels comme les particuliers.